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4 règles  •  4 listes de mots

Mots touchés par la règle des anomalies corrigées : les accents manquants sur des mots français.

Les mots précédés d’un astérisque (*) dans la liste sont en orthographe traditionnelle. Ce sont des mots pour lesquels une graphie moderne est recommandée.

anglo-⁠québécois, oise adj. • Voir l’explication sur québécois pour les accents aigus. Exception à la règle de la soudure : on maintient le trait d’union (relation de coordination).

Anglo-⁠Québécois, oise n. • Voir l’explication sur Québécois pour les accents aigus. Exception à la règle de la soudure : on maintient le trait d’union (relation de coordination).

antiquébécois, oise adj., n. • Pas de majuscule. Voir l’explication sur québécois pour l’accent aigu. Soudure avec le préfixe anti.

asséner v. (au lieu de *assener), j’assènerai, assènerais • Ajout de l’accent aigu manquant sur le e, car on prononce toujours « asséner ». Accent grave au futur et au conditionnel.

bélitre n. m. (au lieu de *belître) • Ajout de l’accent aigu manquant. L’accent circonflexe disparait sur i.

bésicles « lunettes » n. f. plur. (ou rare besicles, selon une ancienne prononciation) • Accent aigu. De nos jours, on prononce plutôt ce vieux mot « bé-⁠ ».

bonnèterie (ou bonneterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

briquèterie (ou briqueterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

bufflèterie (ou buffleterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

cuillérée (ou cuillerée, selon la prononciation) n. f. • Il existait plus d’une prononciation pour ce mot, pourtant on écrivait cuillerée même lorsque l’on prononçait « cuillérée ». On ajoute donc l’accent aigu manquant.

démiurge n. m. (au lieu de *demiurge) • On prononce « dé » : ajout de l’accent aigu manquant.

féérie (ou féerie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « éé », on ajoute le second accent aigu qui manquait.

féérique (ou féerique, selon la prononciation) adj. • Deux prononciations possibles. Voir l’explication sur féérie.

féériquement (ou féeriquement, selon la prononciation) adj. • Deux prononciations possibles. Voir l’explication sur féérie.

franco-⁠québécois, oise adj., n. m. • Voir l’explication sur québécois pour les accents aigus. Exception à la règle de la soudure : on maintient le trait d’union (relation de coordination).

Franco-⁠Québécois, oise n. • Voir l’explication sur Québécois pour les accents aigus. Exception à la règle de la soudure : on maintient le trait d’union (relation de coordination).

gaillèterie (ou gailleterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

gangréner (ou gangrener, selon la prononciation) v., gangrènerai, gangrènerais • Il existe plus d’une prononciation pour ce verbe, au choix : on ajoute l’accent aigu manquant si on prononce la finale « -⁠éner » au lieu de « -⁠ener ». Accent grave au futur et au conditionnel.

gangréneux, euse (ou gangreneux, euse, selon la prononciation) adj. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « é », on ajoute l’accent aigu qui manquait.

gélinotte n. f. (au lieu de *gelinotte) • Ajout de l’accent aigu manquant. De nos jours, on prononce toujours « gé-⁠ ».

gobelèterie n. f. (au lieu de *gobeleterie) • Ajout de l’accent grave manquant pour prononcer « è ». On rencontre parfois gobeletterie.

gobelétier, ère n. (ou gobeletier, ère, selon la prononciation) • Deux prononciations sont possibles, au choix : « e » ou « é ». Si on prononce « é », on ajoute l’accent aigu qui manquait. Certains dictionnaires donnent aussi la variante gobelettier pour prononcer « é ».

grainèterie n. f. (ou graineterie, selon la prononciation) • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

guilleméter (ou guillemeter, selon la prononciation) v., je guillemèterai, guillemèterais • Il existe plus d’une prononciation pour ce verbe, au choix. On ajoute l’accent aigu manquant si on prononce la finale « -⁠éter » au lieu de « -⁠eter ». Accent grave au futur et au conditionnel sur le deuxième e.

louvèterie (ou louveterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

marquèterie (ou marqueterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

mousquèterie (ou mousqueterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

néoquébécois, oise adj. « relatif aux néo-⁠Québécois ou relatif au Nouveau-⁠Québec (et à ses habitants, les Néoquébécois) » • Voir l’explication sur québécois pour les accents. Soudure avec néo. Détails concernant néo.

néo-⁠Québécois, oise « personne nouvellement établie au Québec » n. • Voir l’explication sur québécois pour les accents. Exception à la règle de la soudure : pas de soudure devant la majuscule du nom propre. Détails concernant néo.

Néoquébécois, oise n. « personne qui est née ou a habité dans l’ancienne région administrative appelée le Nouveau-⁠Québec de 1966 à 1987, appelée aujourd’hui le Nord-⁠du-⁠Québec, dans la partie nord de la province de Québec » • Voir l’explication sur québécois pour les accents. Soudure avec néo. Cette appellation est rare puisque la région administrative du Nouveau-⁠Québec n’existe plus. Détails concernant néo.

panèterie (ou paneterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

panquébécois, oise adj. • Voir l’explication sur québécois pour les deux accents aigus sur ce mot. Les mots avec le préfixe pan sont déjà soudés.

papèterie (ou papeterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

parquèterie (ou parqueterie, selon la prononciation) n. f. • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « è », on ajoute l’accent grave qui manquait.

québécois, oise adj. • Étant donné que ce mot est construit à partir du mot Québec, on a déjà écrit autrefois *québecois. Cette orthographe avec un seul accent a disparu des dictionnaires. Les rectifications rappellent de mettre l’accent aigu manquant (deux accents aigus sont requis).

québécois « langue » n. m. • Deux accents aigus. Voir l’explication sur l’adjectif québécois (ci-⁠dessus).

Québécois, oise n. • Deux accents aigus. Voir l’explication sur l’adjectif québécois.

recélé n. m. (ou recelé, selon la prononciation) • Signifie « recel des effets d’une société, d’une succession ». Deux prononciations possibles. Voir recéler.

recéler (ou receler, selon la prononciation) v., je recèlerai, recèlerais • Il existe deux prononciations possibles, au choix. On ajoute l’accent aigu manquant si on prononce la finale « -⁠éler » au lieu de « -⁠eler ». Accent grave au futur et au conditionnel sur le deuxième e.

recéleur, euse n. (ou receleur, euse, selon la prononciation) • Deux prononciations. Voir recéler.

recépage n. m. (ou recepage, selon la prononciation) • Il existe deux prononciations pour ce mot, au choix. On ajoute l’accent aigu manquant si on prononce la finale « -⁠épage » au lieu de « -⁠epage ».

recépée n. f. (ou recepée, selon la prononciation) • Deux prononciations possibles. Voir recéper.

recéper (ou receper, selon la prononciation) v., je recèperai, recèperais • Il existe deux prononciations possibles, au choix. On ajoute l’accent aigu manquant si on prononce la finale « -⁠éper » au lieu de « -⁠eper ». Accent grave au futur et au conditionnel sur le deuxième e.

réclusionnaire n. • Ajout de l’accent aigu manquant. De nos jours, on prononce toujours « ré-⁠ ».

réfrènement n. m. • Ajout de l’accent aigu manquant. Voir réfréner.

réfréner v., je réfrènerai, réfrènerais • Avant 1990, il existait deux prononciations pour la première syllabe de ce verbe : « re-⁠ » ou « ré-⁠ ». Pourtant, on écrivait refréner même lorsque l’on prononçait « réfréner ». On ajoute donc l’accent aigu manquant sur la première syllabe. Certains dictionnaires donnent maintenant une seule prononciation : « ré-⁠ ». Accent grave au futur et au conditionnel sur le deuxième e.

répartie « réplique, réponse orale » n. f. (ou repartie, selon la prononciation) • Il existe deux prononciations pour ce mot, au choix. On ajoute l’accent aigu manquant si on prononce « ré-⁠ » au lieu de « re-⁠ ». La prononciation « ré-⁠ » est plus fréquente.

répartir « répliquer » v. (ou repartir, selon la prononciation) • Deux prononciations possibles. Voir répartie. Ne pas confondre avec repartir (partir de nouveau) ni avec répartir (distribuer, partager).

rétreindre v. (ou retreindre, selon la prononciation) • Inchangé. Les deux graphies existent, les deux prononciations sont possibles. Ce mot vient du préfixe r(e) + étreindre. Les dictionnaires favorisent donc rétreindre.

rétreint n. m. • Inchangé. Ce nom portait déjà un accent aigu (famille de rétreindre), même en 1990.

rétreinte n. f. (ou retreinte, selon une prononciation plus ancienne) • Au choix (mais la forme sans accent disparait des dictionnaires) Ce nom féminin est synonyme de un rétreint. Il ne portait pas d’accent aigu dans les dictionnaires courants avant 1990 et se prononçait « re-⁠ ». Les dictionnaires d’aujourd’hui donnent maintenant uniquement l’accent aigu et la prononciation « ré-⁠ ». L’accent aigu semble donc plus favorable (famille de rétreindre).

robinétier, ère n. (ou robinetier, ère, selon la prononciation) • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « é », on ajoute l’accent aigu qui manquait.

sénescence n. f. • Accent aigu manquant. Les rectifications rappellent de l’ajouter.

sénescent, ente adj. • Accent aigu manquant à ajouter. On prononce « sé-⁠ ».

sénestre adj. • Deux prononciations existaient : « sé-⁠ » ou « se-⁠ », mais l’accent aigu était souvent manquant. La forme senestre correspond à une prononciation plus ancienne. Aujourd’hui, les dictionnaires courants donnent souvent comme unique prononciation « sé-⁠ », tout en admettant encore les deux graphies sé-⁠ ou se-⁠. Si on prononce « sé-⁠ » (prononciation moderne), choisir l’accent aigu.

sénestrochère n. m. • Ce mot ne portait pas d’accent aigu dans les dictionnaires courants avant 1990 et se prononçait pourtant « se-⁠ » ou « sé-⁠ ». Si on prononce « sé-⁠ » (prononciation moderne), choisir la forme avec l’accent aigu ajouté. La prononciation « se-⁠ » est plus ancienne.

sénestrogyre adj. • Accent aigu manquant à ajouter. On prononce « sé-⁠ ».

trompéter v. (au lieu de *trompeter), je trompète, nous trompétons, je trompèterai, trompèterais ou trompetter, je trompette, nous trompettons, je trompetterai, trompetterais • On ajoute l’accent aigu manquant puisqu’on ne prononce jamais la finale « -⁠peter ». Accent grave au futur et au conditionnel. La variante trompetter avec deux t à l’infinitif (qui se conjugue je trompette, je trompetterai) est également admise.

vilénie n. f. (ou vilenie, selon la prononciation) • Deux prononciations sont possibles, au choix. Si on prononce « é », on ajoute l’accent aigu qui manquait.

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